Mais un laboratoire développe actuellement des IL‑2 légèrement modifiées (« pégylées Â»), afin de réduire leurs effets indésirables sans altérer leur efficacité. Zoom sur ces médicaments avec un médecin oncologue. En effet, depuis l'accord du comité économique des produits de santé (CEPS) au mois de novembre, le pembrolizumab . C'est une innovation d'ordre mondial. La présence de certaines bactéries dans la flore intestinale pourrait bien dicter la réponse de l'immunothérapie, une des stratégies anti-cancer les plus prometteuses. Vous pouvez changer d'avis à tout moment en cliquant le menu "Gérer mes cookies" en bas de page. 31 mars 2021. dans Actualités médicales. Et c’est en comprenant comment elles y parviennent que les chercheurs peuvent aujourd’hui proposer de nouvelles solutions thérapeutiques. L'immunothérapie révolutionne la prise en charge de nombreux cancers, et depuis 2015, elle fait partie de l'arsenal thérapeutique pour lutter contre certains cancers du poumon. Les organes principalement touchés sont la thyroïde (et les glandes en général comme l’hypophyse ou les surrénales), le poumon, ou les articulations. A tel point que « l'association chimiothérapie + immunothérapie est devenue un standard de traitement de première ligne depuis janvier 2020, chez la plupart des patients souffrant de cancers avancés, quelle que soit l'expression du bio-marqueur PD-L1 détectée à l'examen de leur tumeur », explique le Pr Benjamin Besse, oncologue, spécialiste des cancers du poumon, directeur de . Une révolution est en cours dans le traitement du cancer. Les premiers résultats montrent que des tumeurs génétiquement instables avec un fort taux de mutations, ou encore les tumeurs fortement infiltrées en lymphocytes T sont plus vulnérables à l’immunothérapie. Elle devrait rapidement trouver sa place dès le début de la prise en charge. Ils sont actuellement évalués dans de nombreux autres cancers. Séance d'immunothérapie en dermatologie, traitement d'un lymphome cutané BURGER/PHANIE. Aucune information sensible n'est collectée, à moins que vous soyez connecté à un compte Google (dans ce cas, vos actions sont liées à votre compte). «Cette immunothérapie est une parmi d'autres, et elle donne un nouvel élan au traitement du cancer de la vessie qui a connu peu de progrès depuis plus de dix ans», a commenté Charles Ryan . Injectés par voie sanguine, ces médicaments sont ont une action systémique sur les tumeurs primaires et les métastases. Une étude de Jon Weidanz parue dans Science, " Targeting cancer with bispecific antibodies . L'immunothérapie est une approche thérapeutique relativement récente puisque ce traitement est autorisé en France depuis 2013-2014. 3 Quai des Célestins A côté des traitements traditionnels que sont la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, qui restent encore des préconisations fortes et des armes efficaces . Présentation des principes de l'immunothérapie, qui s'annonce comme une véritable révolution thérapeutique. Un nouveau . Ce vaccin est testé en association avec un anticorps anti-PD1 dans le cancer du poumon non à petites cellules au stade métastatique (essai de phase II). Coopération en Europe et à l’international, Programme Investissements d’Avenir (PIA), Valorisation et transfert des découvertes, Lionel Apetoh : Nous faisons le pari d’une nouvelle voie d’immunothérapie anticancéreuse, Des travaux précliniques montrent que la prise orale d’un inhibiteur de DPP4 ralentit le développement de plusieurs types de cancers chez la souris, découvrir des signatures biologiques de la réponse à ces traitements en combinant les données génétiques, biologiques et d’imagerie de la tumeur, Sa composition est associée à la réponse aux immunomodulateurs, Une équipe Inserm a par exemple développé un vaccin thérapeutique anticancer universel (UCPVax pour, Améliorer l’efficacité des vaccins thérapeutiques, Nobel 2018 : en amont de la prouesse de James Allison, une découverte Inserm. En savoir plus sur vos données et vos droits. Le congrès annuel de l'American society of clinical oncology () réunit ce . Ces cellules « standardisées Â» pourraient être produites à l’avance et seraient disponibles à tout moment. Ces dernières sont très prometteuses avec plusieurs essais cliniques en cours dans plusieurs cancers. Cancer : l'immunothérapie prouve son efficacité face à des tumeurs "solides" Par Sylvie Riou-Milliot le 31.05.2015 à 16h15 , mis à jour le 31.05.2015 à 16h15 Lecture 3 min. Cancer du poumon, cancer de la gorge, mélanome... De nombreux cancers sont aujourd'hui traités par immunothérapie. les interleukines 2 (IL‑2), dans le cancer du rein avancé, l’interféron alpha 2b, certaines leucémies et myélomes, ainsi que dans des. Il s'agit d'une chimiothérapie puisque c'est un traitement délivré par voie intra-veineuse (perfusion) et efficace dans l'ensemble de l'organisme (c'est ce que l'on appelle un traitement systémique, c'est-à-dire qu'il agit dans l'ensemble de l'organisme). 3 Série Guides ESMO pour les patients 2 Un guide pour les patients ESMO 4 Les effets secondaires liés à l'immunothérapie : résumé des informations clés 7 Le système immunitaire et le cancer 11 Le concept d'immuno-oncologie 14 Dans quelle mesure l'immunothérapie moderne diffère-t-elle de la chimiothérapie et des thérapies ciblées ? Des équipes travaillent par exemple sur les lymphocytes T CD4. Il s’agit d’un réseau coordonné de prise en charge et d’étude des effets indésirables de l’immunothérapie. Plusieurs vaccins thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques. L'immunothérapie chez les patients atteints d'un cancer du poumon avancé double presque, après cinq ans de traitement, les chances de survie par rapport à la chimiothérapie, affirme le . L'immunothérapie fonctionne bien sur les tumeurs " chaudes " qui impliquent le système immunitaire, moins sur les tumeurs "froides" où il n'y a pas d'action du système immunitaire.". Le mécanisme d’action de l’immunothérapie est toutefois très différent de celui des chimiothérapies "classiques". Bloquer des protéines spécifiques à la surface des cellules cancéreuses ou dans leur microenvironnement permet de freiner les interactions entre les deux et, ainsi, la croissance tumorale. Mais la réponse antitumorale mobilise bien d’autres types cellulaires : cellules présentatrices d’antigènes, lymphocytes B, cellules Natural killer ou encore molécules d’inflammation comme les cytokines. Il s’agit d’une chimiothérapie puisque c’est un traitement délivré par voie intra-veineuse (perfusion) et efficace dans l’ensemble de l’organisme (c’est ce que l’on appelle un traitement systémique, c’est-à-dire qu’il agit dans l’ensemble de l’organisme). Marc Daëron est chercheur invité à l’Institut Pasteur, chercheur émérite au centre d’immunologie de Marseille-Luminy et membre associé à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques. L’intelligence artificielle est également mise à contribution, notamment à l’Inserm, pour découvrir des signatures biologiques de la réponse à ces traitements en combinant les données génétiques, biologiques et d’imagerie de la tumeur. Développer un traitement individualisé par des cellules CAR‑T pour chaque patient est un processus long et complexe. Déposé par Google Analytics, l'outil de mesure d'audience de Google. [42] Immunothérapie des cancers. C'est une nouvelle démonstration du rôle clé du microbiote intestinal dans la réponse à l'immunothérapie dans le traitement du cancer. La survenue de la maladie cancéreuse témoigne de l'incapacité du système immunitaire à contrôler la croissance tumorale. L'immunothérapie constitue une voie thérapeutique innovante et prometteuse dans la lutte contre le cancer. Dans le cas du cancer, elle ne s’attaque pas directement à la tumeur, mais stimule les cellules immunitaires impliquées dans sa reconnaissance et sa destruction. Immunothérapie : l'espoir qui pourrait faire du cancer une maladie chronique. Vous êtes bien inscrit(e) à la newsletter avec l'adresse : Les informations recueillies par ce formulaire font l'objet d'un traitement informatique à destination de Reworld Media Magazines et/ou ses partenaires et prestataires afin de pouvoir envoyer les bons plans et offres promotionnelles. Je sais de quoi je parle. Ces lymphocytes parviennent ensuite dans le microenvironnement tumoral et éliminent spécifiquement les cellules cancéreuses, porteuses de ces antigènes. La vaccination antigrippale est recommandée en cas de cancer du poumon. li existe peu de données concernant son efficacité, sa sécurité, et son impact sur l'efficacité du traitement, en cas de traitement par immunothérapie anti ... Cette technologie innovante des cellules CAR-T combine à la fois la spécificité des thérapies par anticorps, la réponse immunitaire cytotoxique de la thérapie cellulaire et l'activité mémoire de la thérapie vaccinale. Représentant environ 20 % des cancers du sein, le cancer du sein triple négatif concerne souvent des femmes jeunes. L'immunothérapie constitue une des avancées majeures du traitement des cancers. Temps de lecture : 3 min Dans une étude récemment publiée dans la principale revue « Blood », Florian Moik et Cihan Ay de la Division d'hématologie et d'hémastasologie du Département de médecine I de . Avez-vous déjà dépisté votre taux de cholestérol ? Néanmoins, au fur et à mesure que la maladie progresse, les cellules cancéreuses poursuivent leur transformation et s’adaptent à leur environnement pour l’exploiter à leur avantage et poursuivre leur multiplication. l'essentiel Outil thérapeutique récent, l'immunothérapie a montré de réels succès dans la lutte contre les cancers. Le développement de traitements d'immunothérapie des cancers nécessite la découverte de nouveaux antigènes tumoraux. Synthétisées par certaines cellules en réponse à un signal, elles agissent à distance sur d’autres cellules pour en réguler l’activité et la fonction. L’objectif est de comprendre toutes les étapes de ces cascades biologiques pour développer de nouveaux médicaments d’immunothérapie. je sais pas de quand date votre article, mais l'immunothérapie n est pas sans danger, et à ce jour à donner quelques espoirs , mais associer chimio et immuno, ça c'est crédible. Ce marqueur n’est toutefois pas très performant et ne constitue actuellement qu’un argument parmi d’autres pour décider de débuter une immunothérapie. Si cela ressemble à un miracle, cela relève plus de la science. Cancer du poumon : l'immunothérapie fait croître le taux de survie. Les Hospices Civils de Lyon ont créé ImmuCare, un dispositif de gestion des toxicités des immunothérapies anti-cancéreuses. Il bloque l’action de ce récepteur membranaire et inhibe la croissance tumorale. L'expérimentation, qui s'étend sur 5 ans et qui est soutenue par l'Assurance maladie et l'ARS, a intégré ses premiers . Les données collectées, y compris le nombre de visiteurs, l'origine du trafic et les pages vues sont anonymisées. Ainsi, l’ipilimumab bloque l’interaction moléculaire CTL4A/B7 entre les cellules dendritiques et les lymphocytes T qui bloque la réponse immunitaire. Un vaccin pour lever la résistance aux immunothérapies, Agir sur le système immunitaire avant même qu’un cancer ne survienne serait possible, Un nouvel anticorps “2 en 1” efficace contre le cancer, Une nouvelle voie pour moduler la réponse immunitaire anti-tumorale, Prédire la réponse à l’immunothérapie grâce à l’intelligence artificielle, Les antibiotiques perturbent l’efficacité de l’immunothérapie, La composition du microbiote intestinal prédit l’efficacité et la tolérance de l’immunothérapie du cancer chez l’homme, Nouvelle piste d’immunothérapie contre les rechutes de leucémie post greffe, La flore intestinale en renfort de l’immunothérapie en cancérologie, Cancers – une molécule rétablit l’immunité anti-tumorale naturelle, Philippe Bousso observe la danse du système immunitaire, Les immunothérapies spécifiques dans le traitement des cancers, En savoir plus sur vos données et vos droits. Immunothérapie : le nouvel espoir pour guérir le cancer du poumon. Selon une étude menée à Chicago, près du quart des patients atteints d'un cancer du poumon (non à . L’immunothérapie est une arme thérapeutique actuellement en plein essor dans le cancer du poumon. Plusieurs essais sont en cours, par exemple avec le nivolumab, administré soit avant la chirurgie soit en même temps. De plus en plus utilisée dans la prise en charge des cancers, l'immunothérapie reste une option thérapeutique peu connue des Français. Déposé par l'extension de gestion des cookies pour stocker le statut du consentement du visiteur concernant les cookies. Ces molécules attirent les cellules immunitaires vers les tissus inflammatoires et les tumeurs, mais elles peuvent être dégradées par des enzymes qui limitent ainsi l’afflux des lymphocytes T. Par exemple, la chimiokine CXCL10 est dégradée par l’enzyme dipeptidylpeptidase 4 (DPP4) en cas de cancer. Cette approche nécessite que le système immunitaire ne soit pas « verrouillé Â» par la tumeur. Certains effets secondaires sont communs à toutes les chimiothérapies, comme les nausées (qui est faible dans le cas de l’immunothérapie), les troubles du transit (diarrhées), ou la fatigue. Ils ne sont déposés que sur certaines pages. Son principe repose sur le développement de traitements utilisant notre propre système de défense, le système immunitaire. Ils pistent les visiteurs entre les sites et collectent des données personnelles. Contrairement à la chimiothérapie, qui cherche à détruire la tumeur, l'immunothérapie aide le système immunitaire à. Au cœur de ces avancées majeures : notre système immunitaire. Hôpital Lyon Sud Utilisé pour des statistiques internes. De plus en plus utilisée dans la prise en charge des cancers, l'immunothérapie reste une option thérapeutique peu connue des Français. L'immunothérapie dans la prise en charge des cancers est un nouveau concept pharmacologique qui vient compléter la radiothérapie, la chirurgie et la chimiothérapie. Par conséquent, ses indications et ses modalités sont susceptibles de se développer rapidement. Immunothérapie des cancers : «Cette approche nouvelle se développe à toute vitesse». le durvalumab (Imfinzi®), dans le cancer du poumon. L'immunothérapie constitue une des avancées majeures du traitement des cancers. L'immunothérapie dans le traitement du cancer a été sous les feux des projecteurs cette année avec l'attribution du prix Nobel de médecine à James Allison et Tasuku Honjo pour la découverte, dans les années 1990, des protéines CTLA-4 et PD-1, de leur rôle et de leur intérêt dans le traitement du cancer. Des molécules solubles participent au fonctionnement du système immunitaire, en particulier les cytokines (famille de molécules comprenant notamment les interleukines et les interférons). Dépourvue d'effets secondaires notables, A lire aussi sur ce sujet : Lionel Apetoh : Nous faisons le pari d’une nouvelle voie d’immunothérapie anticancéreuse. l'avélumab (Bavencio®) dans certains cancers de la peau. DÉCRYPTAGE - C'est un changement de paradigme: ce traitement ne cherche . Les papillomavirus (HPV) sont à l'origine des cancers ano-génitaux et ont été récemment impliqués dans certains cancers de l'oropharynx. D’autres anticorps, dont le pembrolizumab ou encore le nivolumab, bloquent l’interaction PDL1/PD1 entre les cellules tumorales et les lymphocytes T qui rend les premières invisibles aux yeux des seconds. Il s’agit d’un facteur de croissance vasculaire, impliqué dans des cancers du poumon, du sein ou encore du côlon. C'est ce que révèle une étude présentée par Gustave Roussy au congrès de l'ESMO 2020. Leur gestion nécessite toutefois une bonne connaissance et une bonne organisation. Le premier d’entre eux fut le rituximab indiqué dans certains lymphomes. Après plus d'un siècle de vicissitudes, l'immunothérapie révolutionne le traitement du cancer. Lire la bio. Dernière mise à jour le : ven 30/07/2021 - 17:14, Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOPe), Imagerie (radiologie/médecine nucléaire), Permanence d’accès aux soins de santé, Interruption volontaire de grossesse (IVG), Personne de confiance & directives anticipées, service de pneumologie aiguë spécialisée et cancérologie thoracique de l'hôpital Lyon Sud, Service de pneumologie aiguë spécialisée et cancérologie thoracique, Parlons santé ! Par ailleurs, la difficulté́ de fabriquer ces agents de façon sûre et efficace pour des dizaines de milliers de patients n’est pas résolue. L'association de l'immunothérapie à la chimiothérapie serait également plus efficace que la . Dans tous les cas, cette décision est prise par le médecin référent du patient au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire. - Service de pneumologie aiguë spécialisée et cancérologie thoracique, Hospices Civils de Lyon L'immunothérapie des cancers : de l'espoir à la réalité Bull Cancer. Alors que les connaissances fondamentales sur l’immunologie des tumeurs ont récemment explosé, une nouvelle approche thérapeutique du cancer prend son essor : l’immunothérapie. Pour cette approche, il est nécessaire de prélever des cellules dendritiques du patient à partir d’un échantillon sanguin. Un premier essai clinique, débuté en 2016, teste actuellement cette stratégie chez des enfants atteints de leucémie aiguë lymphoblastique à précurseurs B (LAL‑B). Cancer du poumon : des scanners réguliers pour dépister les sujets à risque ? Ainsi, elles se mettent à exprimer à leur surface des molécules spécifiques – des antigènes tumoraux – qui les distinguent des cellules saines et sont capables d’induire des réactions immunitaires. Il combat les virus, les bactéries, les cellules cancéreuses, etc. L’opération doit être renouvelée à trois reprises, à deux semaines d’intervalle. D’autres travaux portent sur la flore intestinale, largement impliquée dans l’immunité de chacun. L’immunothérapie est délivrée en perfusion, c’est-à-dire par les veines. Seuls 11% d'entre eux associent ce. L'immunothérapie se positionne comme une alternative à la chimiothérapie pour soigner les cancers. Cancer : les excellents résultats d'un essai clinique d'immunothérapie, Nouvelles promesses de l'immunothérapie contre les cancers de la vessie, L'efficacité de l'immunothérapie démontrée sur les cancers de la peau, Cancer du poumon : bientôt un nouveau médicament sur le marché, Cancer : pour traiter une tumeur, on observe ses gènes, Cancer : les antibiotiques perturbent l'efficacité de l'immunothérapie, Cancer du poumon : l'immunothérapie, un traitement prometteur, Cancer : prévoir l'efficacité de l'immunothérapie avec une prise de sang, Cancer : améliorer les effets de l'immunothérapie. Un nouveau traitement thérapeutique expérimental qui sollicite le système immunitaire a permis d'annihiler des tumeurs cancéreuses chez certains patients en phase terminale. Son administration à des patients atteints de cancer de la vessie est associée à une réponse antitumorale prolongée sans que le mécanisme soit clairement identifié à ce jour. Le cancer du pancréas exocrine, un des plus agressifs, présente un diagnostic tardif et reste peu sensible aux traitements conventionnels. Ce récepteur inhibiteur est présent à la fois à la surface des cellules NK et des lymphocytes T. En bloquant ce seul point de contrôle, le monalizumab restaure simultanément l’action des deux types cellulaires. Cette population de lymphocytes n’a pas d’action directe sur les cellules cancéreuses, mais elle libère des molécules messagères de coopération cellulaire, favorisant la destruction des cellules cancéreuses. L'utilisation du système immunitaire pour traiter les maladies cancéreuses (immunothérapie) est une stratégie de recherche prometteuse et des résultats spectaculaires ont été observés dans les dernières années. Déposé par Google DoubleClick pour stocker des informations sur la façon dont les visiteurs utilisent les vidéos YouTube et la publicité vue avant les vidéos. Déposé par YouTube pour collecter des informations à propos des vidéos embarquées. Il en existe bien d’autres encore. Enregistre des statistiques anonymes, par exemple sur le nombre d'affichages d'une vidéo. Ces traitements peuvent aussi être . Présentée au congrès de l'ESMO en session présidentielle, l'immunothérapie anti-PD1 montre ses bénéfices en première ligne métastatique des tumeurs de l'œsophage, qui souffraient jusqu'à présent d'un déficit d'options thérapeutiques. L’immunothérapie est une nouvelle forme de chimiothérapie utilisée dans de nombreux cancers, dont le cancer du poumon. Plusieurs d’entre eux sont à l’essai, mais un seul est aujourd’hui commercialisé : le Sipuleucel‑T, contre le cancer de la prostate. Concrètement, des lymphocytes T sont prélevés dans le sang du patient et modifiés in vitro pour conduire à l’expression de récepteurs spécifiques à leur surface, qui reconnaissent un antigène tumoral. Les cellules cancéreuses provenant de l’organisme, certains scientifiques ont longtemps considéré qu’elles devaient échapper à la surveillance du système immunitaire. En France, le nombre de patients atteints du cancer augmente de façon exponentielle et les recherches de traitement se multiplient. L'immunothérapie consiste à utiliser les défenses immunitaires de l'organisme pour qu'elles s'attaquent aux cellules cancéreuses et les détruisent. L’immunothérapie est une nouvelle forme de chimiothérapie utilisée dans de nombreux cancers, dont le cancer du poumon. Les chercheurs souhaitent découvrir les causes de cette résistance au traitement dans le cadre du cancer de la vessie, en vue d'améliorer la prise en charge des patients. Avec la thérapie cellulaire CAR-T, elle a franchi une nouvelle étape en matière d'innovation dans des cancers du sang comme les leucémies ou les lymphomes. Ces mécanismes sont communs à plusieurs cancers et ces traitements récents ont des indications dans déjà sept types de cancers : poumon, rein, vessie, tête et cou, mélanome, maladie de Hodgkin et maladie de Merkel. PHOTO : iStock. C'est cette méconnaissance qui a motivé Bristol-Myers Squibb (BMS), entreprise pionnière dans le domaine de l'immunothérapie du cancer, à proposer une expérience immersive inédite . cette équipe est rattachée à l'umr 1186 immunologie intégrative des tumeurs et immunothérapie du cancer. Les cellules cancéreuses présentent de profonds remaniements génétiques qui leur permettent d’acquérir leurs propriétés malignes. L'immunothérapie représente depuis une dizaine d'années une avancée majeure dans le traitement du cancer. Actuellement, l’immunothérapie est indiquée en seconde ou troisième intention dans certains cancers du poumon. Au lieu de s’attaquer directement aux cellules tumorales, l’idée est d’aider le système immunitaire à les reconnaître et les détruire. En outre, le pourcentage de patients répondants est assez faible, de 20% à 40% selon les cancers. A terme, les cliniciens envisagent de combiner les immunothérapies entre elles et avec d’autres traitements (chimiothérapie, thérapie ciblée ou encore radiothérapie). Le principe d'une immunothérapie ciblée et précoce : alors que la plupart des vaccins anticancéreux personnalisés expérimentaux sont administrés dans un contexte métastatique, les immunothérapies ont tendance à être plus efficaces chez les patients dont le cancer est moins propagé. Agir sur le système immunitaire pour lutter contre la maladie. L’immunité est impliquée dans le contrôle de nombreuses maladies et l’immunothérapie est déjà utilisée dans plusieurs domaines : Beaucoup de travail reste à effectuer pour continuer à décrire l’immunité anticancer. L'immunothérapie, véritable « révolution contre le cancer » Le premier centre français d'immunothérapie des cancers vient d'ouvrir à l'Institut Curie, à Paris. Cancer du poumon : l'immunothérapie, un traitement prometteur Cancer : vers un vaccin individualisé ? "En moyenne, les séances sont à répéter pendant 3 à 6 semaines, avec des scanners d'évaluation tous les 2 à 3 mois" répond le médecin oncologue. "Oui" répond d'emblée le Dr. Jérôme Fayette. Ces traitements ne peuvent pas être administrés à domicile. Quels sont ses résultats et avancées ? Vous pourriez aussi entendre le mot immuno-oncologie, qui est l'étude des façons dont le système immunitaire interagit avec les cellules cancéreuses dans le but de trouver comment prévenir ou traiter le cancer. L'immunothérapie aide à renforcer ou à rétablir la capacité du système immunitaire de combattre le cancer. L’immunothérapie est une approche thérapeutique qui agit sur le système immunitaire d’un patient pour lutter contre sa maladie. Les personnes atteintes d'un cancer du poumon localisé peuvent tirer avantage d'une immunothérapie avant leur opération. Malheureusement, les résultats des essais sur les tumeurs solides sont assez décevants. ou demain les CART (thérapie cellulaire) sont porteurs d'une révolution médicale. Déposé par Dailymotion, pour collecter statistiques à propos du comportement des visiteurs du site. 31 mars 2021. dans Actualités médicales. Avec la collaboration de l'Institut Curie de Paris, l'IUCT-Oncopole de Toulouse a mis au point un vaccin permettant d'immuniser les patients de certains cancers. Ce site utilise des cookies. Si c’est le cas, une association avec un immunomodulateur doit être envisagée pour lever cette inhibition. Problème : certaines cellules cancéreuses expriment à leur surface un marqueur – baptisé PDL-1 – qui a la capacité de "paralyser" les lymphocytes T. "Ceux-ci peuvent se fixer à la cellule cancéreuse mais pas la détruire, comme s'ils étaient pris dans une camisole" illustre le médecin oncologue. Le rôle des lymphocytes T Le système immunitaire protège l'organisme. Les auteurs, Laurence Zitvogel, Dalil Hannani, François Martin sont trois experts de ce domaine en rapide évolution. Cette réponse, dite « adaptative Â», est assortie d’une réponse « mémoire Â» qui permet d’améliorer la réactivité du système immunitaire en cas de nouvelle rencontre avec l’antigène tumoral.
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